" Je préfère encore me faire aplatir par une vieille peugeot que d'écouter ta conférence de presse nHollande!"

GooOooOOOD moOOorning Fraaance!!!!  

Hé bien les amis, nous sommes en direct d’une polémique de feu de dieu…donné !  
Mille excuses pour ce jeu de mots quelque peu redondant et plus très frais, mais j’avais totalement oublié que je n’étais pas dans une émission de variétés.
 
Cela fait des années que cet humoriste qui aime surfer sur l’ambiguïté comme  François Hollande lorsqu’il traite de la question de l’avenir des Roms sur le territoire français avec Léonarda, fait parler de lui dans toutes les langues et toutes les religions particulièrement celle provenant d’une terre non officielle mais tout autant légitime dont on a pas le droit de citer le nom sans risquer de tomber dans un sectarisme particulièrement repoussant  mais dont tout le monde reconnaîtra l’aura mondiale tout autant effrayante qu’époustouflante.

Jusqu’il y a peu, je m’en contrefoutais, voyant en ce personnage peu sympathique à mes oreilles plus sensibles au charme des humoristes moins polémiqueurs et beaucoup beaucoup plus reposants, un espace dédié à la liberté d’expression. Soit (= bref en belge).

A force d’entendre parler de cet homme dit dangereux par certains et engagé par d’autres, je décide de m’autoriser à m’en faire ma propre idée en visionnant son spectacle de 2006 je crois….
Je n’avais pas spécifiquement aimé le côté provocateur pour démontrer ses opinions même si le fond me semblait juste et honorable (tout du moins si son but était bel et bien de mettre toutes les nationalités et religions sur un même pied d’égalité).
Au final, je fus avant tout satisfaite de savoir de quoi nous parlions lorsque la radio crépitait son nom de façon grave, accusatrice ou même quelques fois de manière neutre.
 
La semaine dernière pourtant, alors que la haine raciale bat son plein, que les musulmans radicaux imposent de plus en plus les burkas, s’affichent avec barbes inquiétantes et pantalons trop courts etc…, que des peuples se font disséminer sans que personne ne s’en inquiète, que les droits des femmes sont bafoués et de plus ignorés en tant que tels, que les Roms sont officiellement expulsables du sol français par un Emmanuel Valls plus libre que jamais, j’entends que le spectacle de Dieudonné est en cours d’interdiction pour propos antisémites.
 
Evidemment, je me questionne !
Me concernant, je ne supporte pas les religions qui objectisent la femme et qui poussent à l’enrôlement des jeunes sans éducation et j’ai effectivement souris lorsque certains proféraient des propos peu élogieux envers ces communautés. Je n’ai cependant pas supporté quand cette même communauté est devenue une cible privilégiée de médias sans éthique qui avaient vus en cet engouement polémique une source de profit fort peu négligeable ( « fort peu » -> belgicisme - > langue d’une minorité communautaire discriminée non reconnue).
Tout le monde fut d’ailleurs ravi de pouvoir participer à ces joutes verbales élaborées -> :« On ne peut détruire un système perceptif et axiologique qui a commandé la pensée d’une culture durant plus d’un siècle. Sur le plan inconscient, la forme et le fondement biologiques qui sont attribués aux conduites culturelles sont restés prégnants et dominent notre conception du monde*. »  ou pas…-> : «  oh fils de pute ! J’vais te crever ta race ! T’as dit quoi de Mahommed fils de chien de batard ? Sale raciste ! »
 
J’ai même dénoncé l’islamophobie quand il me semblait en reconnaître et quand je défendais mes opinions quant aux libertés de la femme au sein de certaines communautés musulmanes, je pensais naïvement ne pas rentrer dans la catégorie islamophobe.
 
Alors pourquoi ce triste personnage prend-il soudainement toute la place des Voltairiens ?
Les citoyens français ne se sont-ils pas toujours battus pour préserver en toutes circonstances la liberté de leurs opinions ? Sont-ils soudainement devenus si crétins et inaptes au sens critique et responsable qu’on leur interdise de se faire une opinion par eux-mêmes ?
Pourquoi alors ne pas interdire les propos dénigrant une nationalité ou une religion de chaque personne intervenant sur les scènes publiques d’humour ou politique ?
 
Je refuse de soutenir un homme qui profère des propos ignobles à l’encontre d’une nationalité ou d’une religion même sous couvert de l’humour mais je refuse tout autant que quelqu’un m’ordonne comment penser.
 
Ce qui est dégradant et humiliant ici est que les politiciens français se soient permis de violer le droit de tous les citoyens au profit de la haine raciale et communautaire !
Bâillonner un extrémiste en totale illégalité ( ou légalité détournée si vous préférez) c’est attiser encore plus la haine du public cible depuis le début de ce fin stratège servant des causes bien plus néfastes et immondes qu’il n’a bien voulu le dire au grand public.
Mais le censurer le rend plus légitime que de le laisser parler aux incultes assoiffés d’une forme de justice.

Et voilà mesdames messieurs les bien-pensants où se trouve le nœud du problème. Cette affaire soulève le droit de la liberté de chacun mais aussi de l’égalité.
Pourquoi tout cet engouement dans le discours haineux d’un type qui déforme la réalité par sa paranoïa et son désir profond de règler ses comptes envers une communauté qu'il considère comme rsponsable de toutes les inégalités dans le monde ? (Ce même homme ne se gênant pas d'aller chercher soutien auprès des communautés ennemies de ceux qu'ils visent dans ses propos xhénophobes.) 
Parce que des communautés entières se sentent délaissées, jugées, discriminées sans tribune, sans défense. Parce que les jeunes  également, toutes nationalités confondues, veulent qu’on les entende, en ont marre de ce lobbyisme inhumain, de ces manipulations médiatiques dans lesquels ils savent ne presque rien trouver de juste, de ces spin doctors qui jouent au travers des politiques avec leur avenir!
Ce gourou tombait donc à pic; malin, il a parlé en leurs noms puis leur a volé leurs idéaux à leur insu !

Certains se réveillent après avoir dormi un peu trop longtemps à l’ombre du grand Dieudonné M’Bala M’Bala ahlalalalala. D’autres se rallient par principe de contestation à la politique de Valls et les derniers s’enfoncent un peu plus dans l’extrême en se voyant caricaturés méchamment ( tel que le fait leur gourou adoré à l’encontre de ses détracteurs) par d’autres personnages publiques se prenant soudainement pour Dieu tout court. Malheureusement ces dieux du paf-là sont inconscients et immatures, s’imaginent créer la paix en faisant la guerre, exactement comme le fait celui qu’ils cherchent à anéantir.

Je suis désespérée de vivre dans cette société qui hôte les droits de tous les êtres humains en se cachant derrière un faux désir de paix et de respect de la dignité de l’Homme, je suis dégoutée à vomir d’écouter un Front National dénoncer les propos et agissements d’un autre mouvement extrémiste aussi intolérable que le sien en bénéficiant de toute l’écoute des bien-pensants sans réveiller aucune conscience de justice et d’équité.
 
Lors d’une émission de Taddeï sur les limites de la liberté d’expression en 2010, Dieudonné s’était adressé à l’avocat pénaliste ,Thierry Lévy, qui s’opposait à lui en ces termes « - Vous faites le parallèle effectivement entre l’antisémitisme et le racisme. Moi j’aimerais même qu’on retire cette frontière. Qu’on parle de racisme. Qu’on se batte tous ensemble pour une forme de racisme.»
Sans être du tout en accord avec ce dernier, M.Levy avait cependant répondu « - Oui, bien sûr »

Ce n’est pas du négationnisme ou de l’antisémitisme que de traiter avec autant de respect, d’intérêt et d’attention chaque peuple, chaque souffrance, chaque drame, chaque histoire, chaque vie. Par contre, affirmer, même sur un ton humoristique (réel ou pas) qu'on n'était pas là au moment de la Shoa et qu'on n'a pas à choisir entre les nazis et les juifs (en ajoutant ce que vous savez et qu'il est inutile d'à nouveau retranscrire), c'est faire du négationnisme et être clairement antisémite. Ceux qui disent que cela n'est pas aussi simple que ça , en connaissances de causes, sont eux-mêmes antisémites. Appeller un chat un chat est la première des choses à faire lorsque l'ambiguïté crée la guerre et la confusion dans tous les esprits! 
 
Revenir et discourir de cette affaire, ce n’est pas nous détourner d’enjeux plus importants, c’est revenir au cœur d’un débat pour la paix. C’est autoriser le dialogue autour de ces problèmes inter-religieux et inter-nations. Nelson Mandela nous a quitté il y a peu et nous avons déjà tous oublié son combat et ses victoires. Qu’a-t-il fait en Afrique du Sud ? Comment a-t-il traité ses tortionnaires et surtout pourquoi ?

Dieudonné, tu nous l’as mis profond, oui, c’est vrai ! Mais merci quand même car grâce à toi et ton désir de détourner les aspirations d’égalité pour tous chez les jeunes au profit d’une religion que tu imposes, nous sommes secoués afin de revenir à une question urgente :
 
Où se trouvent la justice et l’équité pour les jeunes en France?

Catsou Cats, Gouttière croisé Norvégien zéro animosité envers les chiens

Faites-vous votre propre idée :

http://blogs.mediapart.fr/blog/daniel-horowitz/050114/la-lecon-de-dieudonne (Mediapart : La leçon de Dieudonné)

http://www.youtube.com/watch?v=9nO08vgZ26c ( msg de Dieudonné du 01/01/14)

http://www.youtube.com/watch?v=eUdgfDIyRkU ( intervieuw de Dieudonné à la TV Iranienne)

http://www.youtube.com/watch?v=YODdfx7nHBk(interdiction Dieudonné / Clash Plantu-Finkielkraut )

http://www.youtube.com/watch?v=twEHZCwgM9s ( Emission Taddeï : Echanges entre Dieudonné et des intellectuels juifs)

Amis de la procrastination, CHaLuT! 

Juste un petit coup de patte pour signaler que je suis en vie et marquer mon territoire parce que je n'ai rien à dire sur ce monde qui m'exècre de plus en plus. Je pourrais écrire des milliards de mots à 0.0....01 cent le mot sur ce que je vois tous les jours derrière cet écran me reliant au monde de la vacuité, de l'infiniment petit mais non. Je m'explique.

Infiniment petit en terme mass-média, c'est le fait de se relier au "monde" par le biais d'une minsucule lucarne interactive, seul ou entouré de gens ( amis, collègues, inconnus,...qu'importe, le surfeur s'en tape de toute façon et généralement, on le lui rend assez bien) pour se sentir "connecté". Si tu n'es pas "connecté" c'est que tu es un outisder donc autant dire mort aux yeux de notre beautiful society high-tech. Ainsi, afin de rester en "vie", donc "connecté" avec les autres hybrides dit transhumains ( croisement homme-machine) que l'on peut croiser à chaque milliardième de déca seconde dans la cyber-base, il faut impérativement s'effacer de la vie où tu devrais te sentir vivre. C'est à dire que lorsque tu as faim, tu te retournes et tu réalises que personne n'est plus là, que ton frigo est vide et que les magasins vont fermer dans 5 minutes -> c'est se sentir vivre. Ou quand tu ressens un immense choc accompagné d'un bruit sourd genre " CRAAAAACCC", c'est que tu as enfoncé le pare-choc du type devant toi -> retour à la vie assuré mais cependant onéreux. 

Maintenant que tu as bien capté la différence entre vie réelle et connection high-tech, nous allons pouvoir revenir au sujet initial de mon arrivée à tes connections smart-neuro-phones, qu'est le fait d'épiloguer ou non sur la vacuité de l'infiniment petit.

Je pourrais, je l'ai d'ailleurs déjà fait des centaines  de fois ( quoi plus? ...ah ouais? Tant que ça?!) donc d'après le Gros Frère ce serait trois-cent cinquante huit fois exposant 10 exposant 2. ( Big Brother comptabilise chaque commentaire, pas la peine de me prendre pour une pieuvre!) Mais non, ce soir je n'ai pas envie de dégouliner d'analyses médiatiques et ce n'est pas pour cause de carence en matières premières, c'est même plutôt effarant ce qu'on a de matières ; c'est un des rares secteurs qui ne connaît pas la crise , on parle même d'opulance astronomique de sujets d'actualités "choc". C'est juste indigeste mais ça ce n'est pas grave, quand on deviendra obèse du bulbe rachidien, ils nous inventeront un bracelet électronique pour empêcher toute connection de plus d'une demi-heure. ( ah! On vient de me signaler à l'instant que le brevet est déjà déposé.)

C'est que l'infiniment petit c'est dégueulasse dans le sens où c'est comme dans l'infiniment grand sauf qu'à notre niveau de perception, on ne ressent rien: on avale, on vomit, on pisse, on chie, on cogne, on saigne mais c'est virtuel. Alors observe bien: Si pisser n'a pas d'odeur dans l'infiniment petit et que personne n'en est incommodé, qu'est ce qui va empêcher le pisseur de recommencer puis toi de l'imiter et ensuite d'être imité? Rien, Nothing, Nada, Nobody, personne! Idem pour tout. Tu vas saigner, te vider de ton sang mais et alors?! Et alors? SO WHAT?! Ce n'est que virtuel! Ta douleur est virtuelle, tes boyaux le sont aussi. Souviens-toi que pour accéder à l'infiniment petit, tu as disparu de l'infiniment grand -> le réel, les sensations, les liens charnels, tout ça...Tu te souviens? Oui, la dernière fois que ton fournisseur d'accès a fait chuter ton débit à 50 Mo sans te prévenir. Et lorsque tu attendras en vain un geste tendre pour te consoler, tu verras arriver un petit coeur palôt ( -nouveau smiley Facebook - wonderful, amazing, great! ) sous ton statut et tout ira bien dans l'infiniment petit.

Tu sortiras de Facebook pour aller faire un tour sur Slate.fr et tes orbites se perdront sur une tache rouge écarlate, brillante comme un rubis, un gros titre noir. Dans l'infiniment grand, c'était une explosion dans les tympans, une douleur lancinante dans le coeur et la chair, une impression d'avoir laisser couler un citron pressé sur une plaie béante baignée de sang et d'infections, un enfant raide mort dans les bras devenus si forts soudianement pour porter une dernière fois son ange vers un trou, infiniment petit, petit petit....

Je ne voulais pas parler de l'infiniment petit.

Tu as mal, tu as décroché du web, ton smartphone vibre, ton ami ne te voit pas, personne ne peut te voir, voir que tu es là, vivant dans l'infiniment grand au milieu de l'infiniment petit.

Catsou Cats, en tout petit catimini...

11 septembre 2012, le film lancé près de Los Angeles par une association caritative chrétienne «  Guerriers du désert » dont l'auteur serait un copte égyptien du nom de Nakoula Basseley Nakoula met tout le monde arabe en ébullition pour parodie anti-islamiste. Bilan ; 2 morts en Egypte , 2 à Tunis, 4 en Lybie, 5 dans le nord du Liban et 2 au Soudan sans compter les innombrables blessés un peu partout dans le monde.

Les médias analysent les faits : une polémique est à nouveau lancée sur le sujet, les limites se croisent, l'opinion publique s’esbroufe, les esprits s'échauffent. Les guerres de religions sortent leurs drapeaux et les parties concernées utilisent la carte soit de l'outrage, soit de l'abus.

D'un côté l'équipe du navet qui n'aurait jamais du dépasser la semaine en salle se frotte les mains grâce à une parodie ridicule prenant des allures de bombe nucléaire et promet une ressource inépuisable de polémiques où tous pourront se servir. « Ne vous inquiétez pas, il y en aura pour tout le monde, chacun son tour ! Madame s'il vous plaît, faites la file comme tout le monde ! ». Hurlements, cris mondiaux mais en réalité, ce petit film imbécile ravit tout le monde. Les intégristes de tous poils toutes religions confondues peuvent enfin enfoncer le clou très profondément dans la tête de certains croyants en mal de reconnaissance, de sens et qui jusque là se refusaient à tomber dans le piège d'idéologies détournées de leur croyance. De l'autre, les défenseurs d'opinions, les lanceurs de polémiques, les auteurs en mal d'inspiration, les journalistes en mal de scandale, les journaux en manque de trésorerie,les politiciens en mal d'électeurs, les racistes en manque d'expression.Les derniers en ont marre ou confondent guerre de religions et guerre d'opinions.

Hier matin, un gosse insolent et irresponsable est sorti du lot de cette faune enragée : le petit Charlie.Par pur besoin égocentrique ou d'obsession du dernier mot, Charlie voit en cet événement une magnifique aubaine de faire parler de lui, d'attirer tous les regards sur son joli dessin qu'il tend fièrement la morve lui coulant du nez tout en prétendant avec vanité qu'il ne craint pas les représailles, qu'il est grand et fort, qu'il défend la noble cause de la liberté de la presse.La dernière fois, ça lui avait d'ailleurs plutôt bien réussi; rupture de stock, pubs gratuites, augmentation tarifaire du journal victime de son succès. Et bingo: rebellotte! Bravo Charlie, t'es trop fort! 

Fracas collatéral, les expatriés français craignent maintenant pour leurs vies, les musulmans,même les plus modérés ne peuvent qu'y voir l'insulte, le mépris, la méchanceté gratuite, le harcèlement.

Mais ça le petit Charlie n'en a que faire. Il était à court d'argent de poche et il n'allait tout de même pas cracher sur ce puits de pétrole parce que quelques barbus sanguinaires ont imposé le silence, le respect, la soumission.

Il est pourtant passé de l'autre côté de la barrière ; il joue aux billes aux côtés des extrémistes en tous genres et accuse ses adversaires de ne pas respecter les droits les plus élémentaires et ses règles du jeu.

Une fois de plus la liberté est bafouée et on tombe tous dans le panneau.On en abuse pour en avoir plus puis on la perd pour ne pas avoir compris qu'elle ne supporte pas les maquillages, les revendications minables cachées derrières des idéaux. On salit ceux qui nous dérangent en son nom mais il ne s'agit pas de la liberté.Il n'est plus question que de terres d'opinion suprême, de territoires du je gagne donc tu perds, de je suis plus fort que toi donc tu dois te taire.

Mais ne soyons pas dupes car en chacun de nous sommeille un « Charlie » ou un intégriste aux chevilles dévoilées pour afficher son humilité. Et il n'y a aucune différence entre l'un et l'autre parce qu'il n'y a aucune différence entre user des plus belles idéologies pour remporter la palme de la meilleure opinion- rémunératrice- quitte à attiser la haine et gonfler une parodie sans envergure en missile de clichés blasphématoires pour rallier un maximum de croyants à une cause déformée et opaque.

La guerre n'arrive jamais que par manque de discernement.

Catsou Cats, entre colère ascorbique et cyanhydrique

Alors ça y est,  c'est officiel, Stephane Guillon va mal !

Dans sa dernière chronique, il fait appel aux citoyens pour tenter de ramener sa femme, Muriel à la raison. En effet, Muriel s'entête à ne pas voir la profonde sincérité de notre président. Bien sûr que Sarkozy est proche du peuple et regrette sincèrement ses mauvais choix.

J'ai entendu ton appel Steph,t'es pas tout seul  ; moi, ce sont mes collègues, mes amis, ma famille, bref, toute une tranche de population qui souffre de cynisme aigu, d'entêtement maladroit pour ne pas dire gauche, ça risque de créer une nouvelle vague d'obstructionnisme au profit d'un Hollande aussi ferme et utile qu'un Flamby. Oui, un Flamby : on lui tire sur la languette et il s'étale dans l'assiette. Comment je suis vulgaire ? Mais pas du tout ! Ce n'est pas moi, c'est la pub, la télé ! Ils m'ont fabriqué comme ça, vous comprenez? Après, je suis d'accord, ce n'est pas très valorisant. Mais en même temps, un Flamby pour se dresser face au lobbying sauvage, ce n'est pas très rassurant tout de même ! Qui va se retrouver aplati comme une vulgaire omelette ( même pas bio en plus) ? C'est bibi ! Nous, le peuple, les cons qui croyons encore au vote comme on croyait au Père Noël. Ah ça oui, j'ai les boules et les œufs de Pâques.

Le monde glisse vers le mépris et la destruction à une vitesse qui dépassera bientôt celle de la lumière et seuls face à nos maigres revenus d'ex middle class ; on se lamente, on accuse, on prend de grandes décisions, on crie. 

Les plus démunis ont perdus tout depuis longtemps, ceux qu'on oublie, qui sombrent dans un silence imposé; pour eux, c'est la tristesse, la rage,le désespoir peut-être la fin.

Pour ceux qui attendent la guerre, le revirement de situation, la venue d'un messie, la prise de conscience d'hommes politiques, la réintroduction du rôle de la banque tel qu'il devrait être, je dis : vous êtes le ver dans le fruit, la pomme pourrie du panier, le virus dans l'air pur, la représentation absolue du monde que vous détestez tant.

La guerre est déjà là, c'est celle que vous subissez tous les jours ; celle du mépris contre l'empathie et la solidarité, celle de la privatisation de la culture contre l'accès au savoir pour tous, c'est la télévision contre le livre, c'est la puissance capitaliste contre le droit d'exister dans le respect et la dignité, c'est la guerre de nos parents et ou de nos grand-parents contre celle de notre génération et celle de nos enfants, c'est la guerre de la manipulation, du mensonge contre l'audace de la franchise et de l’honnêteté, de la perversité contre la loyauté, de la lâcheté contre le courage, de l'ignorance contre la lucidité, de la folie destructrice contre la folie de refuser d'être selon les dictas de la société, c'est la guerre de l'oppression contre la force de se soulever, celle de l'énergie nucléaire contre les énergies respectueuses de l’environnement et de l'emploi, celle des médicaments qui tuent à petit feu contre la médecine douce, du financement des armements contre les associations pour lutter contre la famine, des soldat-marionnettes contre les Hommes libres et les penseurs.

C'est une guerre invisible qui pénétrera chacun d'entre nous jusqu'à finir dans nos draps trempés de sueurs froides, qui rendra soit agressifs, stressés, malades, jaloux, certains violents et qui fera des millions de victimes au plus grand plaisir de ceux qui nous gouvernent ; les compagnies pétrolières, les banques et les laboratoires allopathiques 

Le messie ne viendra pas, il est occupé à se battre pour conserver son titre de président sur un autre continent. Pour ceux qui n'ont pas compris, je précise: Obama comme tout homme d’État n'est qu'un pauvre représentant commercial des banques qui l'engraissent, Au mieux, ils se débattent contre ce système avec leurs consciences et des stratégies tendant à ralentir les processus de destruction globale de l'humanité au profit des plus grandes fortunes, au pire, ils collaborent avec un goût prononcé pour le sang et la jouissance assumée d'un mépris qu'ils peuvent enfin mettre à jour tout en étant protégé.

N'attendez personne car "personne" n'existe pas. "Personne" est le vide, est votre abandon à laisser faire, votre tendance à fermer les yeux, votre obsession pour l'apparence, le sexe, le jeu, le plaisir facile, l'oisiveté, le divertissement, la compétition. Personne vous regarde et se voit en vous.

A chaque fois que nous attendons qu'un puissant vole à notre secours, nous vendons un peu plus de notre pouvoir à ceux qui nous écrasent en toute impunité. A chaque fois que nous cédons à la peur, l'angoisse de manquer, nous ouvrons grand la porte à la soumission, à la servitude et renforçons un système oppresseur. A chaque fois que nous nous taisons face à l'inacceptable dont nous sommes les uniques témoins, face aux injustices que ce soit dans notre sphère professionnelle, sociale ou privée, nous collaborons véritablement à ce que l'inhumanité perdure et monte en puissance. A chaque fois que nous nous laissons endormir par des discours démagogiques , nous signons notre consentement aux agissements innommables et immoraux . A chaque fois que nous plions devant les dictas de l'apparence, de la reconnaissance sociale à n'importe quel prix, de l'avoir, nous participons insidieusement à l'engrenage d'une machine qui broie la différence et l'aligne au rang de la folie, de l'anarchisme ou de la criminalité. A chaque fois que nous laissons parler la haine, la jalousie, nous participons à la règle du « diviser pour mieux régner ». A chaque fois que nous injectons de l'argent dans des sociétés qui ne respectent rien, qui se gargarisent de milliards d'euros, de dollars ou de yens sans rien redistribuer alors que des millions de gens meurent de faim ou de froid, nous cautionnons l'égoïsme et la non-assistance à personne en danger. 

Mais dès qu'un d'entre nous franchit la glace de la méfiance de l'autre, dès que nous faisons l'effort de comprendre les différences plutôt que de porter un regard inquisiteur, dès que nous osons nous soulever pour défendre une personne victime d'une injustice, dès que nous préférons nous instruire plutôt que d'alimenter la press-people ou l'audimat d'une machine à produire du néant et de l'abrutissement, dès que nous offrons de la solidarité dénuée d'intérêt à celui qui souffre, dès que nous participons à des actions pour repousser l'inhumain, dès que nous résistons à l'envie d'acheter le produit attirant d'une société qui méprise ou ne respecte pas la terre, dès que nous écoutons l'autre plutôt que de parler, dès que nous dénonçons des agissements indignes au respect de droits de l'Homme, dès que notre créativité ravive l'espoir, dès que notre sourire réchauffe le cœur d'un inconnu, dès que nous osons dire NON à celui qui cherche à abuser de son pouvoir sur nous, dès que notre courage dépasse notre peur, dès que nous faisons confiance à la VIE ; nous redevenons puissants, nous redevenons des êtres intelligents dotés d'un pouvoir extraordinaire qu'est la pensée, la liberté, l'humanité.

N'attendons plus que quelqu'un nous sauve au risque de lui être redevable à vie. Toute forme de vie est hautement précieuse ; la bafouer, la détruire, la mépriser, l'ignorer est un crime contre l'humanité. N'y participons plus.

«  Le monde est dangereux à vivre ; non pas tant par ceux qui causent le mal mais par ceux qui regardent et laissent faire » Albert Einstein

Puisque je n'arrive pas à dormir et que le soleil s'est couché hier vers midi sans prévenir, je laisse trainer mes doigts agités sur un clavier qui a été un peu bousculé les dernières heures.

Tout va bien, rien à signaler. La lune bleuit un peu le sol de mon salon et ceux que j'aime dorment paisiblement.

Il est minuit ici, à Montpellier et là, à Liège mais aussi à Florence. Je ferme un instant les yeux et j'imagine la Place Saint Lambert brillante d'éclairages festifs peut-être reflétés par le sol patiné d'eau d'où se détache fièrement le majestueux Palais des Princes Évêques. Puis, je vois la magnifique Florence, je l'imagine plus belle que jamais sous les lumières desfêtes de Noël dans ce pays qui y voue tant d'importance.

Quelques passants Liégeois regardent sans doute à cette heure la Place comme un vestige de quelque chose qui a basculé en eux.
J'imagine que quelques Florentins boivent un dernier verre de vin en repensant aux deux citoyens morts à la Piazza Dalmazia.

Je ne peux m'empêcher de penser à ces autres tueries incompréhensibles aux USA, en Norvège, ...Ça m'avait touché mais je n'étais pas bouleversée. Pas comme cette nuit. Je repense à tous les autres massacres auxquels j'ai assisté depuis mon salon, un restaurant, un bureau, la maison d'un ami et je me souviens que j'étais affectée mais pas chavirée. C'était loin, ce n'était pas le même régime politique que chez moi enfin, toutes ces
choses qui nous protègent d'un sentiment de proximité, du fameux " et si c'était mon enfant? mon père? ma mère? mon mari/ma femme?" J'étais jusqu'à hier dans ma cuirasse d'usures médiatiques, formatée d'images sanguinaires banales me berçant de l'illusion du " c'est loin, c'est différent, ce n'est pas ici".

La cuirasse vient d'exploser. Je vois, j'ai les yeux exorbités sur une horreur qui est vue quelque part dans le monde comme quelque chose de " touchant". Peut-être un peu plus, mais à l'autre bout de la terre, un Californien a lu la nouvelle sur son Smartphone et va se boire un expresso en se demandant si son boss va lui verser sa prime de fin d'année, une Grecque a reposé le journal en se demandant si elle trouvera le moyen d'offrir un jouet à sa fille pour Noël.Comment leurs reprocher ?

Pourtant, ce 13 décembre 2011, vers 12:30, deux meurtres sont commis à Florence et pratiquement au même moment, à Liège, une fusillade meurtrière. D'un côté des victimes d'un racisme extrême et de l'autre, d'une folie inexplicable. Les deux auteurs se sont ensuite suicidés d'une balle dans le front pour Nordine et d'une dans la bouche pour Gianluca.Comme si se supprimer supprimerait leurs crimes.

Je ne dors pas, je n'en ai pas envie. J'ai lu tous ces forums belges où la haine raciale a enfoncé un peu plus le clou de l'atroce dans le tableau et je pense aux deux Sénégalais. Ils étaient considérés comme de sales étrangers par un Européen, Italien, qui a décidé qu'ils devaient quitter son sol. Ce sol qu'il considérait sans doute comme le sien et qu'ils n'avaient rien à y faire. L'Italie est sous le choc, Florence est en deuil.

Non, je ne dors toujours pas; je vois les deux Sénégalais,je vois le visage de Gabriel et je vois les visages de la colère. Le visage de la colère juste; celui qui veut comprendre, déterminé à faire changer les choses, à protéger et à dénoncer les rouages, les erreurs inadmissibles d'un système judiciaire et politique. Le visage de la colère désespérée ; celui qui pleure, qui souffre, qui veut la réparation, les excuses.
Puis je vois ce visage de colère-ci; celui qui effraye, celui qui vomit la haine, la rage, l'animalité, la vengeance aveugle.

Ce visage-là grogne et ressemble au cri d'un Florentin raciste et xénophobe qui a assassiné hier de sang-froid deux hommes...


Miss Catsou Cats, hydro & bloody-phobique

Austérité :nom féminin(latin austeritas, âpreté)   * Caractère de quelqu'un ou de quelque chose qui est austère ; sévérité, rigorisme : L'austérité de la vie monacale. ( youpieee, c’est la fête !) * Politique économique visant à réduire l'ensemble des revenus disponibles pour la consommation, par le recours à l'impôt, au blocage des salaires, à l'emprunt forcé, aux restrictions de crédit et au contrôle des investissements.

« La Grèce coule ! Sauve qui peut ! » Qui n'a pas rêvé de répondre: «  Et alors? Nous,ça fait trois ans qu’on boit la tasse ! », hum ?               

Sujet aussi  brûlant qu’un DSK en chaleur sauf que voilà, l’Europe ne s’est pas mariée avec Anne Sinclair et le portefeuille fait la gueule, enfin surtout son banquier.

 « On fait quoi chef ? On garde l’euro ou on le refourgue à l’Afrique l’air de rien comme le sida ? »

Le chef il dit qu’il va étudier la question avec son pote le banquier mais le problème est que le banquier doit rendre des comptes à sa femme et qu’elle n’a pas du tout envie de faire une croix sur son jet privé, ni sur son lifting mensuel.

Mais le chef, qui n’est pas chef par hasard hein, non, parce que personne d’autre que lui ne serait capable d’endormir un peuple avec de la démagogie aussi primaire qu’insultante sans perdre une once de pouvoir puis il faut bien l’admettre, mentir avec tant de talent et se foutre de la gueule du monde avec autant de mépris, ça force le respect. Donc, le chef qui a toujours des idées sublimes ( qui en réalité viennent de son ami le banquier mais il faut pas le dire parce que le banquier il aime être discret- enfin, il est humble et il ne voudrait pas faire de l’ombre à ses marionnettes amis) vient de proposer une super solution pour pas couler trop vite.    

«  Ne vous inquiétez pas, nous allons couler mais moins vite que prévu ! » Il est super ce chef ! Et il a ajouté que ce sont les pauvres qui ont foutu la merde avec leurs incapacités à relancer l'économie et donc freiner dangereusement l’acceptation de crédits par les amis du chef banquier ; les chinois. Alors forcément, on n'est pas du tout, DU TOUT content! Et il faut bien punir quelqu'un. Le chef, il dit que le seul "quelqu'un" capable d'être puni sans broncher, c'est le pauvre! Et il a raison ! Parce que c’est bien le pauvre qui fout la merde ! Moi non plus j’avais pas compris, mais le chef il nous a expliqué comment ça fonctionne un pauvre.

Un pauvre, il a par exemple 1000 €/ mois pour nourrir sa famille, on va dire, 4 personnes. Au lieu de faire un crédit pour acheter le dernier écran plasma et faire bouffer du maïs OGM à ses gosses, il économise ! Oui ! Il freine l’économie en privant sa communauté de son salaire. Il préfère garder ses 20 derniers euros du mois au cas-où le petit dernier aurait besoin de voir le médecin. Enfin, souvent, c’est 20 € à découvert ( avec les 980 autres €) qu’il remboursera 24 €. Mais qu’importe ! Il est égoïste le pauvre et il doit être puni pour comprendre qu’il faut partager pour sauver son pays et l’aider à conserver sa bonne note. ( le triple A : Alcooliques Anonymes Abrutis- C’est mieux que le double A et de loin !). Donc faut conserver le triple A. C’est important pour les chinois. Et punir le pauvre, c’est en quelque sorte le sauver de sa propre connerie. C’est-à-dire qu’au lieu de recevoir 1000 € qu’il dépensera stupidement et égoïstement, on va lui donner 900 € et le chef dépensera pour lui les 100 € de façon intelligente et désintéressée pour le bien du pays, de la Grèce, de l’Europe et de la Chine. Moi, je suis en grande admiration devant ce genre de type, forcément.

Il y en a d’autres qui forcent l’admiration ; les parlementaires européens ! Et il faut le savoir que ces gens-là, damned, mais ils sont honorables et beaucoup, BEAUCOUP trop modestes !

Figurez-vous, que non seulement, à eux seuls, ils augmentent la consommation jusqu’à quatorze fois plus qu’un citoyen lambda mais en plus, ils viennent dépenser de l’argent qu’ils n’ont pas gagné mais qu’ils ont fait semblant de gagner. Si ! En se pointant le vendredi matin au boulot, pour faire croire qu’ils vont bosser toute la journée et repartent aussi sec avec le salaire de la journée en le dépensant dans des billets SNCF ! Si ça c’est pas de la philanthropie, de l’esprit de communauté, je ne sais pas ce que c’est.

Voilà mesdames et messieurs pourquoi l’Austérité est là ; pour vous apprendre à mieux dépenser votre argent. Et j’aimerais vraiment que vous preniez exemple sur ces parlementaires, ces chefs, ces banquiers, qui tous les jours, se tuent à la tâche pour vous faire comprendre, que les emmerdes, c’est vous. Merci pour eux.

Gérard Dupont, 48 ans a gentiment accepté de répondre à mes questions.

Miss Cats: L'augmentation du prix de l'essence est un fait qui ne laisse personne de marbre. Pouvons-nous vous demander ce que vous en pensez?

G. Dupont : C'est absolument scandaleux! On nous emmerde avec le réchauffement climatique cela n'empêche qu'il pleut plus souvent qu'avant! C'est le refroidissement oui! On nous prend pour des cons et on doit encore payer une taxe sur la fonte des glaces?! Mais si c'est ça, moi, je vais arrêter de mettre des glaçons dans mon Ricard !

Miss Cats : Vous pensez que le réchauffement climatique en est la cause ?

G.Dupont : Ah bon?

Miss Cats : Ce n'est pas une affirmation monsieur, c'est une question. Pensez-vous qu'il y a augmentation du prix de l'essence afin de diminuer notre consommation?

G.Dupont : Personnellement, plus on me taxe, plus je bois alors je dirais non.

Miss Cats : Non monsieur, pas votre consommation d'alcool mais d'essence.

G.Dupont : Moi je roule au gazole de toute façon, alors je m'en fous et ils n'ont pas intérêt à toucher à mon gazole!

Miss Cats: L'utilisation du mot "essence" ici est un terme générique pour parler du pétrole.

G.Dupont : Parce qu'en plus ils font des génériques de l'essence? Mais la Sécu est au courant? Parce que ça aussi c'est un scandale hein! Mon médecin m'a prescrit un truc imprononçable à la place de mon médicament habituel parce qu'il coûte moins cher à la Secu il dit le pharmacien mais moi je veux mon médicament d'avant! Depuis que je prends ce machin, j'ai des maux de têtes! C'est pas la même chose, c'est comme le canada dry, ça ressemble au médicament, ça a le goût du médicament mais ça rend malade!

Miss Cats : Merci monsieur et bonne route.

G.Dupont : Ca ne risque pas, je suis à sec.